L'Église de Sainte-Rose

mardi 10 avril 2012

L'Église de Sainte-Rose
La ville de Sainte-Rose présente plusieurs lieux de prière particuliers. En effet, l’Église elle-même construite dans le Quartier du Quai-La-Rose en maçonnerie, basalte taillé, date de la première moitié du XIXe siècle. En 1750, une paillotte tient lieu de chapelle aux Lazaristes de Saint Benoît officiant au Quai-La-Rose. La paroisse est établie en 1789 – 1790. Les offices se tiennent alors dans une case en paille, avant de se dérouler dans un bâtiment en bois.
En 1843, le premier Curé de la paroisse, le Père Richard et le Maire Lenoir se réunissent pour construire une
Église en dur. L’Église en maçonnerie, pierres de basalte taillées, est consacrée en 1858. L’intérieur de l’Église de Sainte-Rose L’autel en béton et marbre blanc sculpté en bas relief, est un don de l’épouse d’un planteur et industriel de la commune, Arthur Lory des Landes. Cet autel est partiellement cassé par la chute de la cloche lors d’un enterrement en 1925. Le clocher est reconstruit à l’extérieur de l’Église. La Statue de Sainte Rose de Lima est mise dans l’édifice dès sa consécration en 1858. D’autres représentations de saints entourent le chœur. Croix Jubilés Sur la place de l’Église qui tourne le dos au village, se tient une croix jubilés datant de 1829. Face au clocher, cette croix se dresse sur un socle en basalte taillé. Sainte Rose possède trois de ces calvaires, nommés croix jubilés par les fidèles. Ils sont nombreux et souvent identiques. Ils jalonnent les routes et les cimetières de l’île comme pour rappeler la ferveur des Réunionnais. Ces croix sont la plupart du temps fleuries. On y trouve aussi des petits verres de rhum et des cierges déposés en offrande. Le cimetière Malbar Saint-Louis; à l’extérieur du cimetière sur le côté Est, des tombes datées du XIXe siècle, sont implantées, ces sont celles des suicidés, d’accidentés ou encore celles d’anciens esclaves et engagés non baptisés. C’est seulement en 1930, que les tous les morts s’enterrent dans les cimetières. Ces sépultures à peine entretenues tombent dans l’oubli et sont appelées à disparaitre progressivement. Il en a été de même des tombes du Cimetière Malbar de Saint Louis, situé lui aussi à l’extérieur du cimetière qui est aujourd’hui totalement recouvert de sable noir et disparait sous les détritus et les herbes folles. Dans l’île, de nombreuses tombes hors des cimetières abritaient les non Chrétiens qui étaient la plupart du temps les engagés Indiens non convertis, les condamnés à mort exécutés et les dépouilles de ceux qui étaient décédés de mort violente et qui n’avaient pas reçus l’extrême onction. La Chapelle Sainte Rita Sainte-Rose abrite aussi deux petites chapelles en pierres de taille enduites à la chaux, identiques. La première, la chapelle Sainte Rita, se positionne à l’entrée Nord du pont suspendu surplombant la Rivière de l’Est. L’autre se trouve de l’autre côté de la rivière à l’entrée Nord de la ville. Le Patrimoine des Communes de La Réunion, cite :Cette chapelle (Sainte-Rita) est construite grâce à mademoiselle Cécile Robert, sans doute en remerciement à une grâce. Les deux chapelles étant similaires, la demoiselle est peut être aussi à l’origine de la deuxième. Chapelle En contrebas de la commune, au lieu dit La Marine, le monument Corbett est un Mausolée dédié au Commodore Anglais tué lors de la bataille de Sainte-Rose en 1809. Le bâtiment ne contient plus aucune dépouille, les Anglais l’ayant emporté à leur départ en 1815. Les lieux de recueillement de la ville ne seraient pas complets si on n’y ajoutait pas les petites niches rouges de Saint Expédit, la vierge Parasol et Notre Dame des Laves.

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